Gildas Bonnel – Président de Sidièse et de la commission RSE de l’AACC
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Suite au Positive Talk du 15 octobre sur le rôle de la publicité dans la transition écologique, la conversation continue avec la Positive Interview de Gildas Bonnel, Président de Sidièse et de la commission RSE de l’AACC.
Quelle est la responsabilité des agences pour accélérer la transition écologique ?
On s’interroge sur le rôle que peuvent avoir les agences de communication et le secteur de la communication tout entier sur la transition écologique. On ne peut pas poser une réflexion sans d’abord faire le constat que depuis 30 ou 40 ans, la communication participe à une société de consommation qui, dans son modèle, nous met dans le mur sur la réalité tangible du dérèglement climatique et de l’impact social et environnemental de nos comportements, de nos usages, de nos modes de consommation, de distribution et de production.
Quel rôle pour les agences vis-à-vis de leurs clients ?
Je pense qu’il faut revenir quand même à un fondamental de notre métier, c’est qu’on accompagne les marques et les entreprises, qu’on les conseille, qu’on les oriente dans leur stratégie. On est là aussi pour aider les marques et les entreprises à faire les bons choix, parce que notre métier, c’est en permanence, d’analyser, de sentir la société et les signaux faibles qui nous permettent de mesurer comment et à quel rythme et avec quelle tonalité, on va pouvoir faire des propositions aux consommateurs citoyens, pour qu’ils changent de comportement, qu’ils changent d’usage : aider les produits à substituer d’anciens produits.
Quel rôle pour les agences vis-à-vis des consommateurs et de la société civile ?
Il faut aussi penser que l’on participe à un imaginaire collectif et que les représentations sociales, que nous avons dans nos campagnes, ont un effet sur la société et sur notre imaginaire commun. Vous le voyez, c’est complexe mais c’est une superbe opportunité aussi de repenser notre rôle social et notre utilité sociale. Cela va être compliqué parce qu’on a encore à faire tenir la machine économique avec cette fameuse relance attendue par beaucoup, mais il est possible d’avoir une relance au service d’une société plus sobre dans ses moyens de production, de consommation et surtout avec un récit collectif auquel on doit contribuer.
Un Positive Word pour conclure ?
Le mot de la fin, si je devais dire un mot positif, je dirais partager, partager les bonnes pratiques, partager la conscience du monde à venir.